Les cours de M1 et M2

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Rentrée universitaire 2024 : la maquette pédagogique du Master fait peau neuve !

Pas de gros changements à déplorer, le socle commun reste le même mais plusieurs ajustements viennent alimenter l’aspect à la fois polyvalent et professionnalisant du Master.

Parmi ces nouveautés :

Mémoire de recherche sur deux ans
Stage d’une durée de trois mois minimum (S4)

Ajout de nouveaux enseignements :

• Préparation aux concours de la fonction publique (écrit / oral)
• Géopolitique de l’Asie / de l’Amérique du Sud / de l’Amérique du Nord
• Conflits et mouvements sociaux
• Simulation de gestion de crise
• Écritures et communications politiques
• Enquêtes quantitatives & interprétation de bases de données
• L’engagement en géopolitique : du local au global

Master 1 – Semestre 1

Épistémologie de la géographie politique [UE.11 – EC.1]

| 4 ECTS | 24h CM

Cet enseignement présente les grands « courants » de pensées de la géographie politique et de la géopolitique française et anglophone, classiques et critiques, et précise les principaux concepts et notions centrales qui leur sont liés (apparition, développement et utilisations contemporaines). Il permet à l’étudiant.e d’acquérir des clefs de compréhension de l’histoire de sa discipline universitaire ou d’approfondir ses savoirs épistémologiques et théoriques. Le cours porte en particulier sur les relations entre production du savoir en géographie politique et contexte politique et social (lieux, époques, idéologies et résistances).

Key concepts in political geography [UE.11 – EC.2]

| 5 ECTS | 24h CM

Ce cours est centré sur les principaux thèmes et concepts de la géographie politique, en particulier l’organisation des territoires politiques et de leurs frontières à différentes échelles :locales, nationales ou étatiques, régionales ou supranationales (OIG Organisations Intergouvernementales), mais aussi à l’échelle du corps. La première partie du cours doit permettre aux étudiants de master de maîtriser les concepts et les éléments qui structurent l’espace politique d’un point de vue pratique et conceptuel en revenant sur les principales notions et concepts de la discipline : État, nation/nationalité/nationalisme, frontière ,souveraineté, échelle, justice spatiale, identité, pouvoir, hégémonie, puissance, conflit et coopération… etc. Le TD est l’occasion d’approfondir le cours par la lecture d’articles scientifiques en français et en anglais. Il permettra de mieux comprendre l’apport de ces concepts grâce à l’étude de cas concrets de la géographie politique contemporaine.

Debates in geopolitics [UE.11 – EC.3]

| 2 ECTS | 24h CM

Ce cours vise à apprendre aux étudiant.es à effectuer des revues de presse, qu’elles soient sur un espace donné ou thématique (i.e. sur un « évènement géopolitique »). Chaque semaine, par groupe, les étudiant.es préparent une revue de presse à partir de la lecture d’articles accessibles en ligne et publiés à travers le monde. Il s’agit en particulier de faire varier les échelles (locale, nationale, régionale, internationale) et les perspectives de sorte à identifier les différents récits sur un même évènement géopolitique ou un même espace. Les étudiants tenteront d’analyser les biais de perception en fonction de la ligne éditoriale et politique du journal, du parti-pris du journaliste, du pays de publication, de l’indépendance de la presse dans le pays donné et ou de la position du propriétaire du journal… etc. Ils et elles porteront une attention particulière aux mots utilisés dans le texte, aux personnes citées et à celles laissées de côté en fonction des versions, aux supports iconographiques et cartographiques mobilisés et à leur usage dans le registre de démonstration du ou de la journaliste. En creux, il s’agira d’identifier les principaux rapports de pouvoir entre les différents acteurs et actrices de l’évènement choisi, et/ou dans et sur l’espace traité, de sorte à produire une analyse géopolitique de discours médiatiques. Il s’agira ensuite de le restituer de manière synthétique en classe et d’éventuellement produire une recommandation de positionnement à un acteur donné.

L’engagement en géopolitique : du local au global [UE.12 – EC.1]

| 1 ECTS | 18h TD

Ce cours vise à travailler la question de l’engagement et du bénévolat non-marchand. Dans un premier temps, le cours propose de revenir sur les questions éthiques et politiques que pose le volontariat pour une cause, une population ou sur un sujet donné, de sorte à mieux identifier la portée et les limites de son action. Dans un second temps, il s’agira pour les étudiants de s’engager dans une association locale ou sur le campus de l’université sur un objectif donné en lien avec une question de géopolitique locale. Chacun.e sera évalué sur la réalisation de cet objectif.

Géo-économie et mondialisation [UE.12 – EC.2]

| 4 ECTS | 24h CM

Ce cours étudie de manière approfondie et originale la question de la mondialisation de l’économie des années 1980 à aujourd’hui au croisement de la géographie économique, de la géoéconomie et de la géopolitique. Il insistera sur les racines profondes de ce processus, sur ses fondements et ses multiples expressions, enfin sur ses mutations et bouleversements contemporains au travers de différents thèmes :

• définitions et approches conceptuelles ; à partir d’auteurs de référence ;
• la mondialisation de l’économie et ses acteurs : institutions, firmes transnationales, États, ONG, etc.
• la mondialisation sur le temps long ;
• l’irruption du local dans le global : l’imbrication des échelles ;
• les principaux indicateurs de la mondialisation (échanges internationaux, flux d’investissements étrangers, R & D, etc.) ;
• les territoires dans la mondialisation : gagnants et perdants ;
• les zones d’intégration régionales : un nouveau niveau scalaire ? ;
• la mondialisation et ses « hyper-lieux » emblématiques : villes globales en réseau,
  clusters, zones franches, paradis fiscaux, infrastructures de taille mondiale, détroits stratégiques, etc. ;
• l’évolution des stratégies d’internationalisation des entreprises (délocalisation et relocalisation des activités ; réorganisation des chaines d’approvisionnements ; etc.) ; les nouvelles mobilités de la production,
• emplois et nouvelle division internationale du travail ;
• le basculement de la production vers l’Asie orientale ;
• les pays développés à l’épreuve de la réindustrialisation et des transitions climatiques et énergétiques ;
• les transports internationaux, auxiliaires essentiels ;
• évolution de quelques secteurs d’activité dans le cadre de la mondialisation ;
• démondialisation et crises de la mondialisation ;
• les crises majeures (Covid-19, guerre russo-ukrainienne, crise climatique) et leurs effets sur la mondialisation.
• le retour en grâce des États face aux crises de la mondialisation ;
• régionalisation et fragmentation du monde.

Géopolitique de l’Europe [UE.13 – EC.1]

| 2 ECTS | 12h CM

Le cours Géopolitique de l’Europe abordera l’espace européen sous l’angle des enjeux politiques et sociétaux contemporains qui le traversent, dans un contexte marqué, notamment, par le conflit russo-ukrainien, la montée des partis nationalistes en Europe, la crise de solidarité envers les Suds et le changement climatique. Ces enjeux seront remis en perspective avec l’histoire de la construction européenne depuis la seconde guerre mondiale, les différent(e)s traités et institutions successivement mis en place et les objectifs communs définissant les échelles et degrés variables de coopération, d’intégration et de solidarité politique, économique et sociale en Europe. Il s’agira de mieux comprendre le fonctionnement et le mandat des principales organisations politiques et militaires européennes et plus largement occidentales (e;g. Union européenne, Conseil de l’Europe, OSCE, OTAN…). Ce cadrage permettra alors de nourrir une analyse plus poussée et contextualisée des enjeux actuels (sécurité, nationalisme, énergie, climat, guerre/paix, environnement…) et de l’évolution du rôle politique de l’Europe dans le Monde.

Géopolitique de l’Afrique [UE.13 – EC.2]

| 2 ECTS | 12h CM

Les tumultes géopolitiques sont de plus en plus animés par le réveil des nations du Sud et tout particulièrement de l’Afrique, parfois en opposition aux logiques d’un monde polarisé à l’avantage des grandes puissances occidentales, souvent en accord avec son histoire singulière d’un continent insuffisamment inséré dans sur la scène internationale. Ce cours est partagé entre des cours magistraux et des travaux dirigés montre le dynamisme de l’Afrique, continent composite de pays émergents sur le plan économique et stratégique d’une part, et d’autre part de nations à la trajectoire complexe voire contrariée sur le plan sécuritaire, politique et géopolitique.

Ce cours porte sur les enjeux internationaux, diplomatiques, sécuritaires, culturels, économiques, sanitaires et environnementaux des pays africains. Il introduit à la fois des notions générales sur la perception d’un continent aux ressources humaines, économiques et naturelles enviées et confrontés au paradoxe de territoires fragiles et vulnérables.
Coups d’état militaire, coups d’état constitutionnel, intérims militaires s’éternisant, pouvoirs civils défaillants, guerres civiles, propagation des groupes armés terroristes, rivalités stratégiques des grandes puissances au détriment des intérêts africains côtoient sur le même continent vitalité de la société civile, émergence d’une classe politique affûtée et aguerrie au monde qui vient, intégration pleine et entière des urgences sanitaires, climatiques et environnementales.

Enquêtes qualitatives (1) [UE.14 – EC.1]

| 4 ECTS | 24h TD

Cet enseignement forme les étudiant.e.s aux méthodologies d’enquêtes qualitatives. Il expose d’abord la formalisation de diverses méthodes d’enquêtes en sciences sociales afi n d’encourager le pluralisme méthodologique. Il initie ensuite à l’analyse des enjeux éthiques d’une enquête, à l’importance de la conduite réflexive d’une démarche et à la nécessité de l’objectivation des données collectées. L’enseignement se concentre sur l’apprentissage de certaines techniques :les entretiens directifs, semi-directifs, non directifs ; les questionnaires ; les observations recourant à divers degrés d’implication de l’enquêteur / l’enquêtrice (observations simple, participante, parcours commentés, etc.).

Les TD se concentreront très exhaustivement sur la méthodologie de l’entretien qualitatif semi-directif et initieront les étudiant.e.s à une enquête qualitative collective autour d’une problématique sociétale à portée géopolitique. Le thème de l’enquête dépendra d’un travail conduit avec un réseau d’actrices et d’acteurs locaux. Des restitutions d’enquêtes, réalisées par de précédentes promotions du Master (sur l’accueil des réfugiés à Reims, les mobilités des jeunes femmes, le rapport à la ville d’étudiant.e.s en situation précaire, des actions collectives militantes par exemple), favoriseront la compréhension des enjeux de cet enseignement et l’initiative étudiante dans la définition d’une thématique d’enquête collective.

Représentation de l’espace politique [UE.14 – EC.2]

| 2 ECTS | 24h TD

A Reims, la cartographie est considérée comme une compétence technique essentielle à acquérir en Master de géopolitique car elle constitue une compétence différenciante par rapport aux parcours RI plus classiques. Avant de passer deux semestres à apprendre à produire des cartes, il est important de consacrer un semestre à questionner et ainsi mieux comprendre l’utilité et l’usage contemporains des cartes en géopolitique.
Ce cours vise à établir le caractère éminemment géopolitique de toute construction d’une représentation cartographique d’un espace. Plusieurs chercheurs l’ont démontré (Verdeil, Rekacewicz, Noucher, Morel par exemple), la carte ne peut être neutre car elle repose et spécifie des conventions cartographiques existantes qui traduisent nécessairement une forme d’intentionnalité. Le choix de la projection, de la légende et de la nomenclature, des couleurs, des données, les arbitrages statistiques, sémiologiques, mais aussi la manière de nommer les lieux revêtent une dimension politique.
Ainsi, le cours reviendra à travers des exemples sur l’historiographie de la construction des représentations spatiales, de sorte à mieux comprendre l’évolution de ses formes et de ses codes, et à mieux analyser le rôle spécifique de cet outil dans le discours géopolitique des puissants. Il s’agira aussi de s’intéresser sur le développement récent d’internet et des logiciels libres qui a permis de rendre accessible au plus grand nombre la technique cartographique renforçant la carte comme objet servant les causes et intérêts politique de ceux ou celles qui les créent et les diff usent, que ce soit dans le but de dominer ou de résister.

Méthodologie de la recherche (1) [UE.14 – EC.3]

| 2 ECTS | 24h TD

L’objectif de ce module est d’accompagner les étudiant-es dans l’élaboration du mémoire de recherche et dans leurs premiers pas de jeune chercheur-se. Nous allons traiter en classe les attentes pour le mémoire de M1, les normes de la recherche en géographie politique ainsi que les grands principes de l’écriture scientifique. Ce module est également le lieu pour exposer ses difficultés, poser ses questions et expérimenter une première ébauche de cadrage du sujet de recherche.

Anglais de la géopolitique (1) [UE.15 – EC.1]

| 1 ECTS | 18h TD

In this course, the point is to go though some of the main scientific texts of geopolitics and political geography written in English, in order to develop a better understanding of the English vocabulary of the discipline but also to better know the epistemological and theoretical debatesin the English-speaking sphere. For this reason, this course is strongly connected to the course of epistemology and to the course of political geography during this first semester.

Langues vivantes (1) [UE.15 – EC.2] : espagnol, allemand, russe, chinois, italien

| 2 ECTS | 18h TD

Il s’agit d’un cours de langue vivante mutualisé à l’échelle des masters et commun à différentes formations de master. Les étudiants peuvent choisir entre une langue vivante pratiquée depuis plusieurs années (anglais, espagnol, russe) ou en débutant pur (russe, chinois).

Au choix [UE.16 – EC.1] :

Préparation au terrain en Europe en géopolitique (1) [UE.16 – EC.1A]

| 2 ECTS | 20h TD

L’objectif dans ce cours est d’aider les étudiant.es dans la préparation de leur enquête de terrain en Europe, la réalisation d’une enquête de terrain originale étant un élément obligatoire de la validation de leur mémoire de recherche.
En fonction des besoins de l’enquête, il s’agira d’identifier le meilleur cadre pour le départ sur le terrain :

• administrativement dans le cadre d’une convention de stage, d’une mobilité internationale ou non ;
• au niveau des enjeux sécuritaires, en fonction des dangers identifiés par le Ministère des Affaires Étrangères et en particulier par le Fonctionnaire Sécurité Défense
• au niveau personnel en fonction des enjeux psychologiques et sociaux du sujet
• financièrement en identifiant les possibles bourses auxquelles candidater pour soutenir la mobilité de recherche
• matériellement en identifiant les structures d’accueil possibles sur place (en lien avec les UMIFRE, Unités Mixtes des Instituts Français à l’Étranger)

Préparation au terrain hors Europe en géopolitique (1) [UE.16 – EC.1B]

| 2 ECTS | 20h TD

L’objectif dans ce cours est d’aider les étudiant.es dans la préparation de leur enquête de terrain hors d’Europe, la réalisation d’une enquête de terrain originale étant un élément obligatoire de la validation de leur mémoire de recherche.
En fonction des besoins de l’enquête, il s’agira d’identifier le meilleur cadre pour le départ sur le terrain :

• administrativement dans le cadre d’une convention de stage, d’une mobilité internationale ou non ;
• au niveau des enjeux sécuritaires, en fonction des dangers identifiés par le Ministère des Affaires Étrangères et en particulier par le Fonctionnaire Sécurité Défense
• au niveau personnel en fonction des enjeux psychologiques et sociaux du sujet
• financièrement en identifiant les possibles bourses auxquelles candidater pour soutenir la mobilité de recherche
• matériellement en identifiant les structures d’accueil possibles sur place (en lien avec les UMIFRE, Unités Mixtes des Instituts Français à l’Étranger)

Master 1 – Semestre 2

Acteurs & échelles de la géopolitique [UE.21 – EC.1]

| 3 ECTS | 24h CM

La géographie politique s’est fondée classiquement sur le pouvoir des Etats et leurs relations, analysée à une échelle privilégiée, le niveau international. Cependant, seule une approche multiscalaire permet d’appréhender la relation entre espace et pouvoir. De la géopolitique à la géographie politique locale, il existe toute une variété d’échelles et d’acteurs à analyser.
En effet, la compréhension des enjeux et conflits contemporains repose sur une multiplicité d’acteurs publics (certes les Etats mais aussi tous les niveaux d’intervention de la puissance publique, jusqu’aux maires des communes) et d’autres types d’acteurs essentiels tels les OIG, les ONG, les associations, les habitants ou encore des acteurs privés comme les entreprises. La place et le rôle joué par chacun de ces acteurs s’analyse à différentes échelles territoriales, du niveau macro, le plus englobant au niveau micro, le plus local.
Chacune de ces focales permet de mieux appréhender les enjeux de pouvoir et les stratégies de concurrence et de complémentarité entre les différents acteurs en jeu.

Géopolitique appliquée (1) : les acteurs en situation [UE.21 – EC.2]

| 1 ECTS | 10h CM & 25h TD

Ce cours vise à soutenir les étudiant.es dans l’organisation d’un voyage d’études.
Ce dernier consiste à une semaine de visites et de rencontres avec des acteurs de la géopolitique dans une grande ville européenne ou mondiale.
Il est centré sur les acteurs/actrices contemporain.e.s de la géographie politique à toutes les échelles (du local au supranational) et sur les outils et les méthodes qu’elles et ils mobilisent. L’enjeu est de mettre en perspective des connaissances théoriques (apprises au premier semestre en particulier) et savoir empirique, i.e. les pratiques concrètes des acteurs/actrices dans le champ donné. Au-delà de l’approche stato-centrée traditionnelle (et du cas français), le voyage d’études est l’occasion de rencontrer des acteurs non-étatiques (ONG et OIG) in situ et d’échanger sur la base d’un travail préparatoire effectué en amont du voyage. C’est à dire qu’il revient aux étudiant.es de préparer les échanges avec les acteurs et actrices rencontré.es.
Les étudiant.es participeront également du montage financier du voyage et de son organisation pratique, en coordination avec l’équipe pédagogique .

Migrations & frontières [UE.22 – EC.1]

| 3 ECTS | 24h CM

Dans les études migratoires, la frontière matérialise la ligne qui, une fois franchie, qualifie l’étranger. Désormais ses droits changent sous le coup de politiques migratoires associées aux évolutions des rapports des forces interétatiques. Ainsi, les représentations à son encontre changent et, globalement, toutes les relations d’altérité changent, alors qu’immigré, il se trouve au cœur de relations transnationales et connecté à des espaces multiples. De l’autonomie de l’immigré jusqu’aux flux mondialisés qui dessinent des systèmes migratoires (européen, américain, asiatique, migrations africaines), le cours aborde les échelles et les temporalités des types de mobilités, choisies ou contraintes en l’articulant avec les politiques migratoires des États. Cet enseignement repose sur des études de cas issus de programme de recherche, sur des données quantitatives issues de base robustes et des études de cas.
L’enseignement se focalise ensuite sur des thèmes approfondis en groupes d’étudiants : les migrations et le genre, les migrations et le changement climatique, les réfugiés, les logiques des politiques migratoires, la cartographie des migrations, l’iconographie dans la représentation des migrations…

Human rights : legal perspectives in Europe and Africa [UE.22 – EC.2]

| 1 ECTS | 10h CM & 5h TD

Geopolitics of North America [UE.23 – EC.1]

| 2 ECTS | 12h CM

North America can be defined as a heterogeneous space, with strong discontinuities between the United States, Canada and Mexico. Within this group, the United States plays a predominant role, with a political, military and economic power on a global scale. These relationships between the United States and the rest of the world enable us to grasp the different stages in the shaping of the contemporary world, and in particular the effects of reshaping in a context where the countries of the Global South are playing a growing role. In addition to this global scale, other territorial dimensions are essential to understanding how this regional space works: relations between the United States and its neighbors on either side of its borders, especially Mexico, are shaping a new geopolitics (the role of migration, for example). At the intra-state level, the co-existence of the federal state and the different states, source of both convergence and divergence, is a key element in the geopolitical structure.

Politiques comparées du Monde Arabe (1) [UE.23 – EC.2]

| 1 ECTS | 10h CM

Le monde arabe connaît depuis la fi n 2010 une série de bouleversements politiques et sociaux de grande envergure, rapidement caractérisés par l’expression « printemps arabes » et dont les prolongements sont encore visibles aujourd’hui. De la transition à la guerre civile, en passant par des restaurations autoritaires, les pays de la région ont connu différentes trajectoires. Le cours cherchera à fournir des clés de compréhension de ces transformations, à travers les thématiques de la construction de l’État, de l’autoritarisme, des oppositions civiques et politiques, des mobilisations et des changements de régime.

Politiques comparées du Monde Arabe (2) [UE.23 – EC.3]

| 1 ECTS | 10h CM

Le monde arabe a été un objet et un acteur des relations internationales sur le temps long. Ce cours a pour objectif de comprendre les influences extérieures à travers les notions d’ingérences et d’implications, mais également le rôle des acteurs de la région dans ces alliances. Des conflits structurants seront également étudiés dans leur dimension géopolitique : le conflit israélo-arabe et l’internationalisation de la crise syrienne.

Enquêtes qualitatives (2) [UE.24 – EC.1]

| 2 ECTS | 24h TD

Cet enseignement est construit en continuité de l’enseignement « Enquêtes qualitatives (1) ». Il permet à la fois d’élaborer un travail de valorisation scientifique des résultats d’une enquête qualitative collective ainsi que de restituer des travaux critiques réflexifs.
L’enseignement se concentre d’abord sur la restitution des résultats des entretiens semi-directifs conduits individuellement par les étudiant.e.s lors du premier semestre. Ces restitutions comprennent des retours critiques réflexifs qui favorisent la compréhension des enjeux du «terrain » de recherche par les étudiant.e.s.

L’enseignement repose ensuite sur la mise en commun des données collectées et traitées individuellement afin d’élaborer collectivement un compte-rendu exhaustif des résultats tirés de la réalisation des entretiens semi-directifs. D’autres techniques d’enquêtes seront mises en œuvre (observations notamment) ainsi que des confrontations des résultats obtenus avec d’autres études et recherches et/ou d’autres types de données (quantitatives notamment) afin de préciser l’apprentissage de ces processus de recherche.
L’exercice de valorisation scientifique des résultats de l’enquête collective conclut le protocole de recherche élaboré sur deux semestres. Une telle approche vise à guider et accompagner les étudiant.e.s dans la mise en œuvre de leurs propres travaux de terrain dans le cadre de la rédaction de leur premier mémoire de recherche.

Interprétation de bases de données [UE.24 – EC.2]

| 1 ECTS | 24h TD

Les données pour appréhender les processus géographiques sont omniprésentes. Leur profusion et leur disponibilité a connu une croissance inédite avec l’arrivée des traces numériques et les flux de big data, sous toutes leurs formes. Face à ces données, l’acquisition de savoirs théoriques et la maitrise d’outils et de méthodes sont nécessaires pour savoir les déchiffrer, les décrypter et les interpréter.
Les données présentent de véritables enjeux géopolitiques, notamment en termes de gouvernance des territoires (tant terrestres comme ceux relevant du cyberespace). La construction de données fiables tout la capacité à les analyser et à en saisir les biais et les failles sont autant de compétences nécessaires pour accompagner notamment les politiques publiques.

Cartographie et infographie (1) [UE.24 – EC.3]

| 2 ECTS | 24h TD

Ce cours de cartographie et d’infographie destiné au Master 1 vise principalement à initier les étudiants à l’utilisation des systèmes d’information géographique (SIG), et notamment au logiciel Qgis (logiciel open source gratuit et multiplateformes). Ce cours permettra aux étudiants de comprendre l’utilisation et les finalités de ce type de logiciel (SIG), et ainsi de répondre aux sollicitations de nombreux employeurs en la matière.
Les premiers cours présentent de manière synthétique les notions de cartographie et de sémiologie graphique avant de présenter ce qu’est un SIG (Système d’Information Géographique). La suite des séances consiste principalement à réaliser différentes cartes à partir de données existantes ou en créant soi-même des fichiers utilisables sur SIG. Aucun prérequis n’est demandé.
Plan du cours :
· Notions de cartographie et de sémiologie graphique
· Qu’est-ce qu’un SIG ?
· La méthode proposée
· Réaliser une carte à partir de shapefiles existants
· Joindre une base de données caractérisant plus précisément les éléments à cartographier
· Comprendre et utiliser les projections
· Cartographier des données quantitatives
· Les différences et complémentarités des données quantitatives absolues et relatives
· Utilisation de cartes existantes pour créer des shapefiles
· Création d’une base de données à partir d’une recherche documentaire.

Méthodologie de la recherche (2) [UE.24 – EC.4]

| 2 ECTS | 24h TD

En continuité avec le module du premier semestre, l’objectif de ce cours est de construire un protocole d’enquête pour le mémoire de recherche. Il s’agit d’apprendre comment se pense, se construit et se justifie une méthodologie. En se fondant sur la problématique, les axes de réflexion et les hypothèses formalisés au premier semestre, nous apprendrons à identifier les données qui permettront de répondre avec pertinence aux questionnements de recherche. Nous nous attacherons à l’adéquation entre les méthodes proposées, les données envisagées, les questionnements scientifiques et la nature du terrain envisagé. Il s’agit, enfin, d’apprendre à ancrer la justification de l’ensemble du protocole méthodologique et des terrains proposés dans la littérature scientifique proche du sujet de recherche.

Anglais de la géopolitique (2) [UE.25 – EC.1]

| 1 ECTS | 18h TD

In this course, the point is to go though some important political texts written in English, in order to develop a better understanding of the English vocabulary in this domain but also to better know the cultural, societal and political contemporary debates in the English-speaking sphere. For this reason, this course is strongly connected to the course of applied geography in this second semester.

Langues vivantes (2) [UE.25 – EC.2] : espagnol, allemand, russe, chinois, italien

| 2 ECTS | 18h TD

Il s’agit d’un cours de langue vivante mutualisé à l’échelle des masters et commun à différentes formations de master. Les étudiants peuvent choisir entre une langue vivante pratiquée depuis plusieurs années (anglais, espagnol, russe) ou en débutant pur (russe, chinois)

Préparation aux concours : grand écrit [UE.26 – EC.1]

| 2 ECTS | 6h TD

Ce cours est une simulation d’une épreuve écrite de géopolitique de concours de recrutement des principaux employeurs de la fonction publique à la sortie du Master (Défense, Renseignements, Intérieur). A partir des connaissances acquises tout au long de la première année et de sa propre culture générale, l’étudiant.e devra répondre à une ou des question(s) inspirée(s) d’un concours réel.

Mémoire de recherche : rendu mi-parcours [UE.27 – EC.1]

| 4 ECTS |

La formation à la recherche scientifique par la recherche scientifique constitue un élément central de la formation en Master. Il s’agit d’acquérir la compétence de recherche scientifique entendu comme la capacité à définir à partir d’un état de l’art, problématiser, élaborer, conduire, et partager une recherche scientifique, dans le but de produire de nouvelles connaissances sur un sujet.

A Reims, le mémoire de recherche se fait sur deux ans. La première année est consacrée à la réalisation d’un état de l’art sur un sujet choisi par l’étudiant.e (en accord avec son encadrant.e), à définir une problématique et une hypothèse sur ce sujet, puis à la construction d’une méthode de recherche pour tester cette hypothèse. C’est ce rendu de mi-parcours qui est évalué à la fin de la première année.

Un mémoire de recherche est un texte scientifique, structuré, problématisé et sourcé. Ce dernier répond à des normes académiques précises. L’étudiant.e doit être en mesure de fournir un écrit original. Le sujet choisi et la façon dont ce dernier est traité doivent être novateurs : sans nécessairement réinventer la géopolitique/géographie politique, un thème, même abondamment étudié par la littérature scientifique, doit être abordé sous un angle nouveau ou par le biais d’un terrain original ou encore d’une méthodologie inédite. La production personnelle de tableaux, figures et cartes doit aussi façonner l’originalité du mémoire de recherche.
Ce mémoire servira d’atout à l’étudiant.e une fois diplômé.e. Il est donc recommandé de réfléchir à son projet professionnel au moment du choix de son sujet de mémoire. Il faut aussi avoir conscience que le sujet suivra l’étudiant.e tout au long de ses deux années en Master.

Au choix [UE.27 – EC.2] :

Préparation au terrain en Europe en géopolitique (2) [UE.27 – EC.2A]

| 2 ECTS | 20h TD

Ce cours est la suite du cours du même nom du 1er semestre. Il reprendra les mêmes thèmes.

Préparation au terrain hors Europe en géopolitique (2) [EU.27 – EC.2B]

| 2 ECTS | 20h TD

Ce cours est la suite du cours du même nom du 1er semestre. Il reprendra les mêmes thèmes.

Master 2 – Semestre 3

Master class gestion de crise [UE.31 – EC.1]

| 2 ECTS | 32h TD

Ce cours consiste en des masters class, c’est-à-dire des cours donnés par des professionnels spécialistes ici de la gestion de crise. Sur une ou deux journées en continu, les étudiants se verront plonger par groupes dans une situation de crise fictive.
Dans chaque master class, l’intervenant.e reviendra d’abord sur les éléments de méthode qu’il ou elle utilise dans la gestion de crise dans son organisme et fera le lien avec les connaissances théoriques et pratiques que les étudiant.es ont acquis en M1.
Les étudiants seront ensuite placés dans une situation de crise reproduisant une ou des situations réelles scénarisées. Ils et elles développeront une réponse graduée passant d’un état des lieux de la situation, à la hiérarchisation des problèmes, des menaces et des possibles, à l’organisation de la réponse entre eux et avec la hiérarchie, jusqu’à la mise en place d’une stratégie opérationnelle et d’une communication accompagnant cette stratégie.
Chaque Master class se terminera par un temps de débats conclusifs de sorte à revenir sur les acquis de l’exercice.

MUN Model United Nations [UE.31 – EC.2]

| 2 ECTS | 24h TD

Cet enseignement permet de découvrir le fonctionnement des Nations Unies et notamment de l’Assemblée Générale ou du Conseil de sécurité. Il fonctionne comme un jeu de rôle où lesétudiant.es sont amené.es à plonger dans une simulation des Nations Unis qui a pour but de former les participant.es aux négociations internationales. Les étudiant.es prennent le rôle des ambassadeurs/ambassadrices ou des ministres des Affaires étrangères en participant à des simulations de sections internationales de l’ONU. Ils et elles doivent ainsi faire des recherches sur les États, leurs stratégies et leurs positionnements à l’international pour nourrir des débats qui reprennent le cadre onusien. Ils et elles sont amenés à discuter sur des sujets de géopolitique en lien avec la thématique du Comité – par ex : cyberterrorisme, mercenariat – dans lequel il ou elle siège. Comme aux Nations Unies, les
délégués étudiants votent une résolution en créant des alliances tactiques selon le positionnement politique de l’État représenté. L’objectif est ainsi de mieux percevoir le cadre de l’exercice des relations internationales, de la diplomatie et du multilatéralisme et leurs limites actuelles.

Au choix [UE.31 – EC.3] :

Géopolitique appliquée (2) : gestion de projet [UE.31 – EC.3A]

| 2 ECTS | 15h TD

L’approche par projet est une méthode de plus en plus utilisée dans le monde professionnel. Ce cours reviendra rapidement sur les fondamentaux de la gestion de projet (définition, méthode) avant de plonger rapidement dans une mise en situation en format atelier : les étudiants définiront par groupe un projet de géopolitique locale qu’ils et elles planifieront, organiseront et évalueront durant la temporalité d’un semestre.

Mécanisme et stratégie de défense européenne [UE.31 – EC.3B]

| 2 ECTS | 10h CM & 5h TD

La vocation de l’Europe est de devenir une grande puissance autonome, respectée et écoutée sur l’échiquier mondial en utilisant tous les relais d’influence qu’ils soient politiques, diplomatiques, économiques, culturels ou militaires. Le domaine de la défense, plus précisément le développement de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) est particulièrement concerné. Comment cette politique a-t-elle été développée ? Quelles sont ses réussites et ses échecs ? Comment la rendre plus efficace ? Comment lui donner plus de cohérence, de visibilité et de puissance alors que la guerre de haute intensité est à nouveau présente sur le continent ? Comment valoriser l’investissement de tous ses acteurs dont le militaire ?
Ces questions prennent plus d’acuité au moment où, dans un environnement stratégique en pleine mutation caractérisé par un terrorisme polymorphe, le retour des États puissances aux portes de l’Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient qui mettent en œuvre des stratégies reposant sur le rapport de force, l’Europe assiste à la résurgence de la guerre qui vient frapper sa population sur son sol.

Au choix [UE.31 – EC.4] :

Positionnement & éthique de l’action publique en géopolitique [UE.31 – EC.4A]

| 1 ECTS | 20h TD

La géographie en général, et la géographie politique en particulier, est une science qui a toujours servi les puissants et certains projets politiques pour le moins problématiques au cours des siècles. C’est la raison pour laquelle il semble primordial ‘accompagner les étudiant.es à construire/réfléchir leur positionnement politique et sociétal.
Dans la perspective d’aider les étudiant.es à préparer leur intégration professionnelle, ce cours vise à les accompagner dans leur réflexion sur leur futur contribution au monde. Quelle hiérarchie dans leurs objectifs ? Quelles valeurs veulent-elles et ils porter ? Au service de qui, de quelle institution souhaitent-elles et ils travailler ?
Dans ce cours en particulier, il s’agira d’explorer les modalités de l’action publique et de s’interroger sur les droits et les devoirs (devoirs de réserve et de neutralité, obligation de discrétion professionnelle) d’un fonctionnaire (de la fonction publique d’État et de la fonction publique territoriale). Le cours apportera également des connaissances de base sur le droit du travail, le droit syndical dans la fonction publique et les dispositifs légaux qui encadrent les stages. Enfin, une attention particulière sera portée aux dispositifs de lutte contre les discriminations dans le contexte professionnel.

Positionnement & éthique de l’action privée en géopolitique [UE.31 – EC.4B]

| 1 ECTS | 20h TD

La géographie en général, et la géographie politique en particulier, est une science qui, dans son histoire s’est souvent placée au service des puissants et certains projets politiques pour le moins problématiques au cours des siècles. C’est la raison pour laquelle il semble primordial d’accompagner les étudiant.es à construire/réfléchir leur positionnement politique et sociétal.
Dans la perspective d’aider les étudiant.es à préparer leur intégration professionnelle, ce cours vise à les accompagner dans leur réflexion sur leur futur contribution au monde. Quelle hiérarchie dans leurs objectifs ? Quelles valeurs veulent-elles et ils porter ? Au service de qui, de quel employeur souhaitent-elles et ils travailler ?
Dans ce cours en particulier, il s’agira d’explorer les modalités de l’action privée et de s’interroger sur la responsabilité individuelle du travailleur/travailleuse, le bien commun et l’intérêt collectif dans un monde de plus en plus néolibéral. Le cours apportera également des connaissances de base sur le droit du travail, le droit syndical dans le secteur privé et les dispositifs légaux qui encadrent les stages. Enfin, une attention particulière sera portée aux dispositifs de lutte contre les discriminations dans le contexte professionnel.

Conflicts & social movements [UE.32 – EC.1]

| 4 ECTS | 24h CM

Ce cours propose de revenir de manière croisée sur certains conflits récents et certains mouvements sociaux à différentes échelles avec une perspective croisée France/Monde, c’est-à-dire en questionnant leur portée et leur mobilité depuis la France par rapport à leur impact dans d’autres lieux du Monde. Le cours s’intéressera aux luttes, aux résistances telles qu’elles sont racontées et mises en mot par les personnes directement concernées, mais aussi à leurs revendications politiques et spatiales, à leurs stratégies de survie et d’émancipation. Il s’agira de discuter leur ancrage ou non dans d’autres luttes plus anciennes au niveau local, national ou international. Le cours partira du postulat que les violences subies font partie d’un seul et même complexe de violence telle que théorisé par Rachel Pain (2015) et se focalisera sur la spatialité des revendications et des stratégies développées par les personnes concernées face à ces violences qu’elles soient sexistes et sexuelles, raciales, ethniques, religieuses, de classe, validistes (ou à l’intersection de ces dernières), et qu’elles aient été produites dans un contexte de guerre ou de paix. Une attention particulière sera portée sur les alliances développées et sur l’agentivité des acteurs et actrices des mouvements sociaux. Il s’agira enfin d‘analyser les réponses produites par les États (en particulier l’État français) et les organisations internationales, notamment les tentatives de rétablir la justice (réparatrice ou compensatrice) et leur dimension spatiale (redistributive ou organisationnelle).

Ecologie politique [UE.32 – EC.2]

| 4 ECTS | 24h CM

Le cours Ecologie politique a pour objectif d’off rir aux étudiants de master 2 un socle de connaissances et de compétences sur la question écologique à travers sa dimension politique. D’abord, l’étude épistémologique des grands concepts fondateurs de l’écologie politique apportent un recul réflexif sur la construction de la pensée écologique. Les termes d’écologie, d’environnement, de nature, d’ontologie, sont discutés pour une meilleure compréhension des fondements épistémologiques de l’écologie politique. Il convient dans un premier temps dans cet enseignement de comprendre l’histoire de ces termes et la modification de leur sens en fonction des temporalités et des acteurs qui les utilisent. Ce cours invite les étudiants à comprendre l’appropriation différenciée des concepts de l’écologie politique par une multitude d’acteurs. Les auteurs incontournables de l’écologie et de l’écologie politique sont abordés, qu’ils soient français ou d’origine étrangère tels que Lovelock, Thoreau, Harrison, Berque, Descola mais aussi le groupe d’Oxford. La pensée de ces auteurs et la diffusion de cette dernière dans les sciences sociales puis dans le monde académique sont étudiés pour comprendre les fondements de l’écologie en tant que courant de pensée.
L’étude plus spécifique des mouvements écologistes et des modes d’actions en faveur de l’écologie est le second temps de ce cours. Il convient de comprendre dans quelle mesure ces actions amènent à une prise en considération de l’écologie en tant que question politique. L’engagement de mouvements institutionnalisés en faveur de la question écologique apparait dès lors comme un exemple concret permettant de mieux appréhender la question de l’écologie politique. Inégalités environnementales, questions d’éthique environnementales ou animales, sont des thématiques de ce cours permettant d’étudier la mise en législation de questions écologiques. L’écologie est interrogée aussi à travers son intégration dans des processus politiques, qu’il s’agisse de partis politiques nationaux ou de mouvements politiques à plus large échelle.
Dans un dernier temps, des questions thématiques sont abordées, permettant d’éclairer lesétudiants sur l’évolution de la prise en considération de questions écologiques, notamment àtravers l’apport d’un corpus législatif. Ces thématiques permettent d’inscrire les étudiants dansl’acquisition de connaissances actualisées sur des questionnements écologiques qui façonnentles débats contemporains.

Géopolitique de l’Amérique du Sud et des Caraïbes [UE.33 – EC.1]

| 2 ECTS | 12h CM

Dans ce cours l’Amérique du Sud étend ses limites de la Patagonie au Mexique, incluant les Caraïbes. Le destin de ces États s’est souvent joué de l’extérieur, bien que tôt affranchi de leur métropoles ibériques, française, britannique et hollandaise. Crises, dépendance et utopie. Dans l’analyse des facteurs de l’émergence et des crises, il faudra bien évidemment réserver une place importante à la question des relations avec l’Amérique anglo-saxonne et avec le reste du monde. En effet, même si l’Amérique latine a connu sa décolonisation au XIXème siècle et donc des indépendances politiques relativement précoces par rapport à l’Asie et surtout par rapport à l’Afrique (des frontières, un régime, une constitution, un gouvernement…), cela n’exclut pas la permanence de formes de dépendances dans différents domaines. Le destin de l’Amérique latine s’est joué de l’extérieur. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ? Est-elle dominée et par qui ? Les États-Unis ? La Chine ? Par une puissance du sous-continent ? Cela favorise-t-il l’émergence ou au contraire cela provoque-t-il des crises, bloquant le processus de l’émergence ? L’Amérique latine est-elle en mesure de prendre son destin en mains afin d’émerger à son échelle ?

Géopolitique de l’Asie [UE.33 – EC.2]

| 2 ECTS | 12h CM

Ce cours entend présenter dans ses grandes lignes la région la plus peuplée du monde au prisme de ses rapports de force et de puissance passés, contemporains et à venir. L’ensemble formé par l’Asie orientale et l’Asie occidentale présente depuis l’Occident une très forte unité, notamment par son dynamisme économique. Grand gagnant de la mondialisation contemporaine (surtout pour sa partie orientale), cet espace est celui des pays émergents les plus dynamiques de la planète, qui rattrapent l’Occident économiquement et conteste la légitimité de son leadership politique et sa supposée modernité. Mais cette perception d’unité économique (qui est d’abord une construction occidentale) occulte la grande diversité de cet espace, tant sur les plans géographiques, démographiques, humains, urbains, culturels, religieux, politiques, économiques que sociaux. S’y trouve en effet aussi bien des géants démographiques (Inde et Chine), un pays plus intégré que les autres au « modèle » occidental (le Japon, qui est par ailleurs le seul en Asie à avoir connu la Révolution industrielle), des puissances moyennes (mais en devenir), enfin des petits pays plus ou moins dotés d’atouts et qui cherchent à faire entendre leur voix.
Le cours s’interrogera principalement sur la place, le rôle et les motivations des différents acteurs qui l’animent, tant politiques, économiques que sociaux. L’analyse des conflits, des rivalités et des tensions multiformes pour le leadership, omniprésents à toutes les échelles (tant sur terre que sur mer) en constituera le fi l directeur. Parmi les principaux thèmes géopolitiques abordés figureront : l’Asie et ses problèmes de définition ; les legs géopolitiques douloureux du XX° siècle ; l’Asie dans la mondialisation contemporaine : des trajectoires de développement différentes ; l’avènement de deux puissances de taille mondiale (Chine et Inde, par ailleurs foyers de civilisation majeurs) ; le Japon au défi du déclassement ; les enjeux et défis climatiques, environnementaux et énergétiques ; les tensions frontalières et maritimes (à travers l’exemple de la mer de Chine méridionale) ; l’Asie au défi de son intégration régionale.

Conférences de professionnalisation  [UE.34 – EC.1]

| 1 ECTS | 18h TD

Ce cours consiste en la présentation de professionnel.les de secteurs considérés comme proches de la géopolitique, par exemple : des services déconcentrés de l’Etat en département ou en région (préfecture, office française de l’immigration et de l’intégration), des différents Ministères(Europe et Affaires Etrangères, Armées, Intérieur) et des différents services de renseignement (DGSE, DGSI, DRM), d’ONG (Greenpeace, MSG, Amnesty, etc.), de l’Assemblée Nationale, du Sénat et/ou du parlement européen (assistant.es parlementaires), d’agences européennes et de la Commission européenne, de différents agences privées de conseil en sécurité et en sureté internationale, d’agences spécialisées dans le domaine de l’écologie et de l’énergie, d’autres secteurs en fonction des intérêts exprimés par les étudiant.es en M1. Chaque intervenant.e revient sur son parcours académique et professionnel avant de se concentrer sur son emploi actuel en présentant une partie des tâches qu’il ou elle réalise au quotidien. L’intervenant.e revient également sur les modalités d’entrée dans son secteur d’activité pour un stage ou un emploi : candidature spontanée ou en réponse à une offre, procédure de candidature sur une plateforme internet, concours, etc.

Ecritures & communications politiques [UE.34 – EC.2]

| 2 ECTS | 24h TD

Ce cours vise en premier lieu à former les étudiants à la communication et à l’écriture en contexte professionnel : traitement de l’information, prise de notes et rédaction de compte-rendu, reformulation de messages en communication interne & externe, identification et utilisation de l’outil de communication approprié aux circonstances de production et de réception. Sur ce dernier point, les étudiant.es se voient de plus en plus confier la communication de leur organisme sur les réseaux sociaux, et ce dès leur période de stage. Il s’agit de les y préparer.
Dans un second temps, le cours vise à former à une méthode particulière, particulièrement utilisée aujourd’hui par les ONG et les lobbys : le plaidoyer. Après un apprentissage théorique de la méthode, il s’agira pour chaque étudiant.e, dans une situation donnée, de proposer une campagne de sensibilisation utilisant une stratégie de communication approprié, c’est-à-dire à la fois cohérente, précise, intégrant des réflexions utiles et des données probantes, réalisée en autonomie. Cette stratégie comprendra un plan d’action, une liste les acteurs concernés, les moyens de communication en lien avec les actions, les publics et les objectifs définis dans le plan, un plaidoyer, la justification des choix opérés. En maitrisant cet outil, l’étudiant.e bénéficiera ainsi d’une compétence professionnelle utile à son organisme, que celui-ci produise des plaidoyers ou en soit la cible.

Cartographie et infographie (2) [UE.34 – EC.3]

| 2 ECTS | 24h TD

les connaissances acquises par les étudiants dans l’utilisation des systèmes d’information géographique (SIG), et notamment du logiciel Qgis (logiciel open source gratuit et multiplateformes), mais également de maîtriser l’utilisation d’autres outils complémentaires qui leur permettront de réaliser des cartes illustratives pour leur travaux et les dossiers qu’ils seront amenés à réaliser durant leur vie professionnelle.
Ce cours de cartographie et d’infographie destiné au Master 2 est construit dans la continuité du cours dispensé en Master 1. Il s’agira de revenir sur les précédents acquis (ou de les acquérir pour les nouveaux arrivants) tout en découvrant de nouvelles méthodes et outils qui permettront à l’étudiant d’élargir les possibilités en termes de réalisation de cartes.
Plan du cours :
· Retour sur les notions de cartographie et de sémiologie graphique
· Réaliser une carte à partir de shapefiles téléchargés sur Internet
· Retour sur les acquis de M1 (base de données, projections, cartographie de données quantitatives)
· Utilisation de Google Earth pour créer des fichiers SIG originaux
· Création de cartogramme (anamorphose) à partir des logiciels scapetoad et Qgis

Recherche de stage et d’emploi en géopolitique [UE.34 – EC.4]

| 1 ECTS | 18h TD

Ce cours se présente comme un appui à la recherche de stage et d’emploi en géopolitique.
Il s’agira dans un premier temps de revenir sur les spécificités de l’intégration dans le marché du travail dans le secteur (concurrence importante des diplômé.es de science politique, relations internationales et d’école de commerce) et d’identifier les possibles employeurs en fonction des intérêts de chacun.e (et les espaces de diffusion des offres de stage et d’emploi). Il s’agira dans un second temps de revenir sur les forces de la formation (culture générale en géopolitique, cartographie, terrain, langues notamment) pour aider les étudiant.es à préparer des candidatures qui mettent en valeur les spécificités du diplôme par rapport aux formations concurrentes. Il s’agira également de les aider à identifier dans leur propre parcours dans et en dehors du cursus universitaire les éléments à valoriser dans une candidature. Ainsi, lesétudiant.es seront en meilleur capacité d’établir une stratégie pour leurs candidatures, de travailler leurs lettres de motivation et CV adaptés mais aussi de préparer un éventuel entretien d’embauche.

Langues vivantes (3) [UE.35 – EC.1] : espagnol, allemand, russe, chinois, italien

| 1 ECTS | 18h TD

Il s’agit d’un cours de langue vivante mutualisé à l’échelle des masters et commun à différentes formations de master. Les étudiants peuvent choisir entre une langue vivante pratiquée depuis plusieurs années (anglais, espagnol, russe) ou en débutant pur (russe, chinois).

Préparation aux concours : grand oral [UE.36 – EC.1]

| 3 ECTS | 30h TD

Ce cours est une simulation d’une épreuve orale de géopolitique de concours de recrutement des principaux employeurs de la fonction publique à la sortie du Master (Défense, Renseignements, Intérieur). A partir des connaissances acquises tout au long de la première année et de sa propre culture générale, l’étudiant.e devra répondre à une ou des question(s) tiré.es au sort et inspirée(s) d’un concours réel, seul ou à plusieurs.

Master 2 – Semestre 4

Stage en géopolitique [UE.41 – EC.1]

| 17 ECTS |

Pour valider le Master en géopolitique, chaque étudiant.e doit réaliser 3 à 6 mois de stage dans ce domaine dans le cadre d’une convention tripartite entre lui/elle, l’employeur et l’université dans les dates définies. A l’issue de ce stage et pour le valider pédagogiquement, chaque étudiant.e doit remettre un rapport de stage présentant la structure d’accueil, synthétisant les principales missions réalisées pendant le stage et surtout produisant un retour critique sur cette expérience.

Mémoire en géopolitique [UE.42 – EC.1]

| 13 ECTS |

La formation à la recherche scientifique par la recherche scientifique constitue un élément central de la formation en Master. Il s’agit d’acquérir la compétence de recherche scientifique entendu comme la capacité à définir à partir d’un état de l’art, problématiser, élaborer, conduire, et partager une recherche scientifique, dans le but de produire de nouvelles connaissances sur un sujet.
A Reims, le mémoire de recherche se fait sur deux ans. il est attendu que l’étudiant.e réalise une enquête de terrain original soit à la fi n de sa première année, soit au cours de sa deuxième année. La deuxième année est ensuite consacrée à la restitution, l’analyse et la discussion des résultats de cette enquête de terrain, avant de conclure par un retour sur la problématique de recherche choisie.
Un mémoire de recherche est un texte scientifique, structuré, problématisé et sourcé. Ce dernier répond à des normes académiques précises. L’étudiant.e doit être en mesure de fournir un écrit original. Le sujet choisi et la façon dont ce dernier est traité doivent être novateurs : sans nécessairement réinventer la géopolitique/géographie politique, un thème, même abondamment étudié par la littérature scientifique, doit être abordé sous un angle nouveau ou par le biais d’un terrain original ou encore d’une méthodologie inédite. La production personnelle de tableaux ,figures et cartes doit aussi façonner l’originalité du mémoire de recherche.
Ce mémoire servira d’atout à l’étudiant.e une fois diplômé.e. Il est donc recommandé de réfléchir à son projet professionnel au moment du choix de son sujet de mémoire. Il faut aussi avoir conscience que le sujet suivra l’étudiant.e tout au long de ses deux années en Master.